L’Organisation mondiale pour la santé revoit la stratégie de lutte contre le paludisme en Afrique. Un nouveau cadre qui prévoit un « continent sans paludisme » est adopté par 47 États membres de l’Afrique. Le budget, 66 milliards $.

Le nouveau cadre propose des interventions et des actions prioritaires spécifiques à mettre en œuvre pour atteindre « une région africaine sans paludisme ». «De plus en plus d’enfants arrivent à dormir sous une moustiquaire, et nous devons continuer à investir dans le changement des comportements», s’est félicité le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique Matshidiso Moeti.

En 2016, on peut du moins se réjouir que le paludisme ne soit plus la principale cause de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne. Entre 2000 et 2015, le nombre de cas de paludisme et des décès en Afrique ont  diminué  respectivement de 42 pour cent et 66 pour cent. Cependant, le continent porte toujours le plus grand fardeau du paludisme avec environ 190 millions de cas et 400.000 décès en 2015 , représentant 89 pour cent et 91 pour cent du total du monde.

Aussi, faudra-t-il le préciser, plus de 800 millions de personnes en Afrique sont encore à risque d’avoir le paludisme mais l’Organisation rassure d’un engagement ferme pour éliminer l’épidémie sur le continent africain d’ici 2030, un objectif qui nécessiterait environ 66 milliards $.

Voltic Togo