La Côte d’Ivoire ne veut plus vivre les moments douloureux avec l’attentat jihadiste de la station balnéaire. Si Abidjan va sur la piste d’enquêtes scientifiques, les pratiques traditionnelles font également les leurs.
Afrique, continent de mystères! La Côte d’Ivoire s’y illustre avec des rituels pour purifier les lieux de l’attentat du 13 mars 2016. Des adeptes d’un groupe religieux, tout de rouge vêtus, étaient bien visibles sur la côte. Ils seraient liés » à la déesse de la mer » et doivent conjurer l’acte « démoniaque » des jihadistes.
Des « komians », les féticheuses traditionnelles, tout de blanc vêtues et le corps couvert de kaolin (argile pur), avaient parcouru les bordures de mer pour implorer les mânes avant la cérémonie finale.
En Côte d’Ivoire, ils sont environ 20% de la population ivoirienne à être animiste et certains membres des deux religions principales (chrétienne et musulmane, à 40% chacune) pratiquent un syncrétisme piochant dans les traditions.
L’attaque, rappelons-le, avait fait 19 morts sous le feu des jihadistes qui ont fauché baigneurs et clients des hôtels.