Nkosazana Dlamini Zuma au cours de son intervention à Lomé

L’Afrique doit se ressaisir et travailler à sauver les mers, c’est entre autres, l’un des appels lancés par la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma. C’était au cours de la session extraordinaire des Chefs d’Etat africaine et de gouvernement  sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique.

Selon la diplomate africaine, les mers africaines risquent de se vider de poissons . « Nous versons plus de 8 millions de plastiques dans les mers chaque année et cela risque de vider les mers de poissons », a-t-elle dit.

Dlamini-Zuma qui s’est faite porte-voix des femmes travaillant dans le secteur maritime a indiqué que la Charte de Lomé, si adoptée, rentre dans la droite ligne de l’agenda 2063 de l’union africaine.

Même son de cloche chez le président de l’UA, Idris Deby Itno qui se félicite de voir déjà que cette Charte sera un instrument juridique dans la surveillance de l’espace maritime, promouvoir le commerce et être pourvoyeur d’emplois.

Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), a rassuré apporter l’agenda de l’Afrique aux Nations-Unies après que le président togolais ait souhaité plein succès aux travaux.

Sur les 54 pays africains, 38 sont insulaires et 80 à 90% des échanges sont transportés par voie maritime. Il est attendu des 17 Chefs d’État présents à Lomé, la signature de la Charte de Lomé pour faire valoir l’économie bleue.sommet-de-lome

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