Cela fait déjà 5 mois que le système éducatif est paralysé au Gabon, surtout dans la capitale Libreville. L’Organisation des nations unies pour la science et la culture (UNESCO) s’y implique pour sauver les meubles.

Selon des informations parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, le bureau de l’UNESCO au Gabon devra recevoir cinq (5) membres du gouvernement impliqués dans la crise dans le secteur de l’éducation nationale. Cette rencontre va se tenir au moment où ça brûle entre le gouvernement et la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (CONASYSED).

Cette centrale a lancé un mot d’ordre de grève en vigueur dans le pays depuis le 31 octobre 2016 perturbant sérieusement le système éducatif au Gabon. et pourtant, les examens de fin d’année devront normalement se tenir dans 3 mois. La décision du gouvernement d’interdire d’activités la centrale vient jeter de l’huile au feu. Non seulement il relance le dialogue avec des syndicats peu influents, il a fait suspendre le salaire de 807 enseignants le 25 février dernier, menace de rééditer cette suspension le 25 mars et de radier tous les enseignants absents de leur poste de travail durant 3 mois consécutifs.

Au Gabon, nombreux sont ceux qui redoutent une année blanche. Les apprenants se disent pétrifiés par l’absence de cours à trois mois de la clôture de l’année scolaire 2016-2017.

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