La marche du Togo pour un débit de connexion « 4G » semble être lancée. La ministre des postes et de l’économie numérique Cina Lawson a indiqué avoir entrepris des démarches dans ce sens avec les opérateurs de téléphonie mobile.
Au second semestre 2016, le gouvernement avait déjà donné l’autorisation d’engager des négociations avec les opérateurs de téléphonie mobile du Togo, pour l’attribution de licences 4G. Ceci, dit-on, pour enfin offrir aux consommateurs internet des débits pouvant dépasser 100 Mbits/s, et améliorer de facto, la qualité de service.
Aussi, le gouvernement avait-il autorisé, en conseil des ministres, l’attribution de nouvelles licences FAI (Fournisseurs d’Accès Internet). Mais pour l’heure, nombreux sont ceux qui se plaignent toujours du débit de connexion qualifié plutôt de « débile ».
J'ai rencontré aujourd'hui @moovtgofficiel et @togocel pour lancer la négociation sur les attributions des licences 4G #Tgtech #Tginfo pic.twitter.com/vr2IfOzGH4
— Cina Lawson (@cinalawson) October 18, 2016
Au Togo, le marché des télécommunications est essentiellement animé par quatre opérateurs, notamment Togo Telecom, Togo Cellulaire, Atlantique Télécom (MOOV), et Café informatique et télécommunications (CAFE). Avec ses 381 711 abonnés, Moov a obtenu l’extension de sa licence 2G à la 3G en août 2016 même si les premiers responsables parlent de 3,75G.
Le marché de la téléphonie mobile connaît une croissance nette et constante. Entre 2011 et 2015, le nombre d’abonnés a augmenté en moyenne de 15% pour atteindre 4,6 millions aujourd’hui.
La contribution du secteur des télécommunications représente près de 8% du PIB togolais, soit 2 414 milliards de Francs CFA fin 2015, avec un taux de croissance annuel moyen de 5% sur les 5 dernières années, selon les données de l’Agence de régulation des postes et télécommunication (ARP&T).