Takougnadi Neyo, Chef d’Etat-major de la marine togolaise _ Lomé le 12 Octobre 2016

La côte togolaise est devenue un bon modèle en matière de lutte contre la piraterie maritime. Depuis 2013, le pays n’a enregistré aucun acte de piraterie. L’information a été rendue publique en marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine que le Togo accueille sur la sûreté, la sécurité et le développement en Afrique.

A en croire le Chef d’État-major de la marine togolaise, Takougnadi Neyo, cette prouesse faite par le Togo, confirme encore une fois que les côtes togolaises sont sûres et le bien fondé d’un tel sommet de Lomé.

Devra-t-on le rappeler, le Togo s’est doté en Août 2015, d’un document de stratégie nationale pour la mer et le littoral qui contient les grandes orientations pour la gestion de son littoral. En juillet 2016, l’Assemblée nationale togolaise a également adopté un nouveau code de la marine marchande qui dispose un caractère répressif et prend en compte les dispositions du nouveau code pénal en prévoyant des peines d’amendes dissuasives et d’emprisonnement en cas d’infractions. Le pays dispose aussi d’un haut conseil de la mer présidé par le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé.

Agbéyomé Kodjo, ancien directeur du port autonome de Lomé (PAL) se réjouit de cette avancée surtout que rappelle-t-il, au premier semestre 2016, sur 90 actes de piraterie, 34 ont été perpétrées au large des côtes africaines.

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