Une pénurie de médicaments sur le marché égyptien est noté depuis quelques semaines. Au Caire, la situation s’aggrave, le gouvernement dit maitriser la situation.
Des Égyptiens crient le haro depuis quelques semaines d’observer un manque crucial de médicaments. Et face à cette situation, la révision à la hausse unilatérale par des pharmaciens ne s’est pas fait attendre. Des médicaments qui se vendaient à 14 Euros ont vu leur prix grimper en Octobre dernier à 69 puis ce mois-ce à 115Euros. La situation contraint bon nombre de personnes à se rabattre sur le marché noir.
Ceux qui soufrent du diabète, des maladies cardiaques, du cancer ou encore d’insuffisance rénale en paient le prix fort.
Selon la presse locale, la situation s’est amplifiée début novembre avec la décision de libérer le cours de la livre égyptienne, dont la valeur a été divisée par deux face au dollar.
« Immédiatement après la décision de la Banque centrale, les compagnies de distribution nous ont informés qu’il y avait un quota pour le nombre de médicaments importés » que chaque pharmacie pouvait obtenir, déplore à nos confrères d’AFP, Maryse Michel, jeune pharmacienne de 29 ans dans un quartier animé du Caire.
Le gouvernement dit avoir la situation en mains. Le porte-parole du ministère de la Santé, Khaled Megahed, affirme que les distributeurs n’obtiendront pas la hausse des prix qu’ils réclament en faisant « pression ». Il soutient par exemple disposer de près de quatre millions de recharges d’insuline, « suffisante pour sept mois ».