Chaque 20 novembre est célébrée la journée de l’industrialisation de l’Afrique. Au Mali, des industriels regroupés au sein d’un patronat tirent à boulets rouges sur l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), demandant la révision des règles.

L’Organisation patronale des industriels du Mali (OPI) a porté haut les préoccupations de toute la classe expliquant entre autres que, pour faire passer la contribution de l’industrie malienne au PIB national de 5% actuellement à 11%, il faut exploiter les filières porteuses, notamment au niveau de la transformation agro-alimentaire et valoriser les ressources naturelles, minérales ou agricoles. Or, précise Cyril Achcar, le président du patronat, une grande partie de ces productions agricoles (coton, riz, bétail…) sont exportées sans apporter de valeur ajoutée pour booster la croissance économique.

C’est donc ce qui amène l’OPI à préconiser des mesures volontaristes en faveur de l’investissement, à travers la suppression de certains impôts et taxes et la diminution d’autres comme la TVA sur les produits manufacturés locaux.Les industriels Maliens appellent l’UEMOA à revoir les règles d’industrialisation

Les responsables de l’OPI indexent également l’inégalité des chances dans le Marché commun de l’UEMOA (qui regroupe huit pays) comme l’un des handicaps du secteur industriel au Mali qui compte 800 entreprises industrielles.

Voltic Togo