Le Burkina-Faso ne veut plus vivre un effet de surprise avec une éventuelle attaque terroriste. Jeudi 23 Mars, la gendarmerie s’est donnée à un exercice grandeur nature dans la capitale.
Circulation interrompue, véhicules blindés déployés aux alentours du mess jouxtant un important camp militaire, voilà l’image qu’ont vécu les populations. Selon les informations parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, cette manœuvre devra se poursuivre dans les prochains jours et s’inscrit dans le cadre cadre de la préparation continue des unités d’intervention.
Longtemps à l’abri, le Burkina Faso est entré depuis avril 2015 dans un cycle d’enlèvements et d’attaques islamistes. La situation est encore fébrile dans le nord du pays, le gouverneur du Sahel, Peggy Hyacinthe Yoda a imposé un couvre-feu particulier dans la région.
En janvier 2016, un commando jihadiste avait tué 30 personnes en ouvrant le feu sur des clients de bars et d’hôtels du centre de Ouagadougou.
