Lucile Imbua, Représentante de l'OMS au Togo

La 13ème réunion annuelle sur la surveillance, la préparation et la réponse aux épidémies de méningite en Afrique se tient du 28 au 30 novembre à Lomé. Occasion pour la vingtaine de pays africains présents dans la capitale togolaise d’évaluer la situation épidémiologique sur le continent afin de mieux préparer la saison épidémique qui s’étend de janvier à juin.

En 2016, 15.165 cas suspects de méningite ont été enregistrés dans les pays de la ceinture méningitique avec 1.262 décès soit un taux de létalité de 8,3%, indiquent les statistiques de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS).

Pour limiter les grandes épidémies et contenir la méningite, l’OMS recommande trois stratégies, a fait noter la représentante de l’organisation onusienne au Togo, Lucile Imboua. « La surveillance, la prise en charge adéquate et la vaccination préventive et réactive », constituent les piliers de la lutte contre la méningite en Afrique, a-t-elle souligné.

Pour le ministre togolais de la santé, Moustafa Mijiyawa il faut prendre en compte trois composantes sur lesquelles reposent les épidémies de méningite. « Le milieu, l’hôte et le microbe », a dit le professeur Moustafa Mijiyawa. «  L’action sur le milieu est plurielle et transversale donc complexe, celle sur l’hôte diverse et protéiforme, alors que celle sur le microbe est essentiellement médicamenteuse », a expliqué Pr Mijiyawa.

La représentante de l’ambassadeur des USA au Togo, a insisté sur la synergie des actions. «Les récentes épidémies ont montré l’importance de pouvoir travailler ensemble pour atteindre les objectifs », a indiqué Dr Marta Guera, mettant en exergue l’implication des Etats-Unis dans la surveillance, la prévention et le contrôle de la méningite à travers les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

Pour rappel, la ceinture méningitique en Afrique sub-saharienne s’étend du Sénégal en Ethiopie et comprend 26 pays.

Voltic Togo