Jean-Pierre Fabre, président national de l'ANC

Aucun prisonnier politique ne restera derrière les barreaux avant le début d’un quelconque dialogue. C’est ce que le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition a laissé entendre à Lomé le 08 Décembre 2017. Ceci faisant suite à la libération sous contrôle judiciaire des Imams de Sokodé et de Bafilo.

« La Coalition des forces démocratiques vient d’apprendre la libération des deux Imams de Sokodé et Bafilo. Elle s’en félicite et espère que toutes les autres personnes dont elle a exigé la libération, notamment, les autres détenus suite aux manifestations, les membres de l’Association Nubueke ainsi que les détenus dans les affaires des incendies des marchés, recouvreront très vite la liberté », a dit Antoine Folly lisant une déclaration de la Coalition.

Pour le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, les deux Imams sont aussi importants que tous les autres détenus et aucun dialogue n’est envisageable tant qu’il restera un des leurs derrière les barreaux. « Le premier des détenus politiques est important à nos yeux tout comme le dernier », a-t-il laissé entendre.

La veille, quatre (4) ministres du gouvernement annonçaient des mesures d’apaisement et soulignait que concernant les autres personnes en détention provisoire dans l’affaire d’incendie de marchés, la procédure d’instruction est quasiment bouclée et des mesures de clémence pourraient être envisagées à l’issue du procès.

« Toutes les conditions sont réunies pour permettre le démarrage du dialogue », ont laissé entendre, les émissaires du gouvernement.

Voltic Togo