Reyhanath Touré Mamadou responsable OBR au Togo

Lutter contre les abus sexuels et donner un cadre de sécurité aux victimes de ces actes dans le monde en général et au Togo en particulier, c’est ce qui a été  au centre d’un débat ce 7 février 2020 à Lomé. C’est un échange qui a été surtout axé sur la façon dont l’on peut amener les victimes à briser le silence et en parler.

La rencontre s’est tenue en marge du lancement des activités de la célébration internationale du mouvement One billion rising (OBR) au Togo le 15 février 2020.

Au cours des discussions, il a été révélé que très souvent c’est le manque de confiance et de la communication qui est à l’origine du silence des victimes. C’est pour cette raison qu’il a été proposé d’éviter de culpabiliser les victimes en posant des questions qu’il ne faut pas.

Il est plutôt conseillé de les écouter, les soutenir et de les aider à surmonter la peur pour enfin briser le silence et en parler.

Un film documentaire intitulé  »silence brisé » a été projeté au cours de la rencontre. C’est un film qui a mis en exergue 3 filles qui ont subi des violences sexuelles de différente manière dont l’une par son père pendant plusieurs années.

Cette projection a tellement révolté les participants que dans les recommandations, ils ont proposé de sensibiliser non seulement la gent féminine et les parents sur le mal en question mais aussi  d’amener le genre masculin à changer leur mentalité à l’égard des femmes.

« La meilleure façon de s’en sortir ou de recommencer à vivre c’est de savoir qu’on n’est pas la seule à subir cette violence.  Mais en levant la main et qu’on s’en rend compte que plusieurs personnes ont subit la même chose, cela peut donner la force à la victime d’avancer », a fait savoir Reyhanath Touré Mamadou responsable de OBR au Togo.

« L’idée c’est d’amener les gens à en parler, de savoir qu’elles ne sont pas seules dans ce qu’elles ont vécu et que malgré ce qu’elles ont vécu, il y a la possibilité d’une meilleure vie », a-t-elle renchéri.

Voltic Togo