Le continent africain est bien en retard avec sa vitesse de téléchargement dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC). C’est ce que révèle l’enquête Measurement Lab (M-Lab) 2018. Une enquête qui compare l’internet haut débit dans 200 pays après 163 millions de test pratiqués pendant 12mois.
Le Togo occupe la 39e place sur le plan africain, derrière le Sénégal, l’Egypte et le Cameroun, avec une vitesse de téléchargement de 1,27Mbps.
Le Madagascar occupe la 22e place sur le plan mondial avec une vitesse de téléchargement de 24,87Mbps devant le Kenya (10,11Mbps) et l’Afrique l’afrique du sud (6,38Mbps).
Le Ghana quant à lui occupe la 6e place sur le plan africain avec un débit de 2,88Mbps. Au même moment le Nigéria et le bénin voisin occupe la 15e place avec une vitesse de téléchargement 1,23Mbps. Durant ses 12 derniers mois, la vitesse de téléchargement s’établit autour de 1,13 Mbps au Gabon de même qu’en Ethiopie, 0,95 au mali, 0,84 au Burkina Faso et 0,83 au Niger. Dans ses pays, il faut en moyenne 10 de temps pour télécharger une vidéo HD de 5GO.
Sur le plan mondial, le Singapour à la meilleure connexion internet. S’en suivent les pays du nord tels que la Suède, le Danemark et la Norvège.
Selon l’enquête M-Lab, l’Afrique a une faible connexion internet par rapport à l’Europe.
Pour rappel M-Lab est une plateforme open- source dédiée aux recherches sur les débits des réseaux. Elle enregistre des données concernant Fournisseurs d’accès à internet (FAI) du monde.
‘Selon l’enquête M-Lab, l’Afrique a une faible connexion internet par rapport à l’Europe.’
Blaise Pascal, dans le tome 3 du Traité de la sommation des puissances numériques rappelle qu’on augmente pas une grandeur continue d’un certain ordre, lorsqu’on lui ajoute, en tel nombre que l’on voudra, les grandeurs d’un ordre différent’. Ce qui équivaut à il ne faut pas tout confondre. Comparer l’Europe et l’Afrique en matière de connexion internet revient à supposer que les structures respectives sont interchangeables, qu’elles sont les mêmes. La réalité est que compte tenue de l’existant, des réalités structurelles respectives, l’Europe ne peut qu’être en avance en la matière. Ainsi, il n’est point besoin de toute une série d’épithètes pour le comprendre.