Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères

Le 10 septembre 2019, devra prendre fin, l’élection des Togolais de la diaspora devant siéger au sein du Haut conseil des togolais de l’extérieur (HCTE). Aux voix qui s’étaient levées contre, s’ajoute celle du journaliste togolais Anani Sossou.

Reçu sur les plateaux d’une télévision en ligne, le journaliste estime que le processus manque de sérosité

Il pointe du doigts le fichier électoral. Il estime que cela aurait été mieux d’effectuer un recensement en amont pour connaitre le nombre de togolais qui résident à l’extérieur afin de constituer ce fichier.

«Pour mener une campagne, il faut connaitre le fichier électoral pour avoir une idée sur les personnes qui s’y figure (…) le processus est tellement vicié à tel enseigne qu’on n’est pressé ce qui fait que plusieurs aspects ont été baclés», a précisé Anani Sossou.

Il soutient que nombreux sont les togolais de la diaspora qui n’ont pas adopté le Haut conseil des togolais de l’extérieur (HCTE) du ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey et encore moins, les élections des 77 délégués.

Anani Sossou, très présent sur les réseaux sociaux en l’occurrence Facebook, dit y noter plutôt de la négligence. « C’est cette situation qui a d’ailleurs amené certains (candidats ndlr) à démissionner et d’autres, refuser d’être associés à ce projet qu’ils qualifient de ‘‘bancal’’+» a indiqué M. Sossou.

Le Haut conseil des togolais de l’extérieur est une initiative du ministre Robert Dussey. Le vote des 77 délégués a débuté depuis le 1er  et ce, jusqu’au 10 septembre 2019. Le HCTE devra être un organe consultatif de régime associatif, non partisan et non lucratif, et ne devra être affilié à aucune obédience confessionnelle, idéologique ou politique.

Sa mission, c’est de rassembler tout le monde, faire de la diaspora plurielle du Togo une plateforme unique au service de la prospérité de la nation, concilier la logique de la pluralité et celle de l’unité

Voltic Togo