Dans les couloirs d’un grand hôtel de Lomé, nous avons aperçu l’artiste de la chanson togolaise Wedy, en pleine discussion avec son nouveau Manager. Approché, il a accepté volontier se confier à nous. L’un des patrons du R&B au Togo et chouchou des filles dit faire un come-back mortel…
Africardv.com : On vous connait en temps que Wédy. Quel est votre nom à l’Etat civil?
C’est Gabla Koffi Wédi
Qu’est ce qui vous a fait choisir Wedy comme nom d’artiste ?
C’est un nom authentique. Sur l’acte de naissance c’est Wèdi. Étant Éwé et né à Lomé, tout le monde m’appelle Wédi. Je l’ai juste « américanisé ». Au lieu d’un ‘’i’’ j’ai juste mis un ‘’y’’ à la fin.
Vous avez commencé votre carrière en 2003, qu’est-ce qui vous a conduit à la musique ?
Il faut dire que je me suis intéressé très tôt à Mickel Jackson, Steeve Wonder quand j’étais gamin. J’adorais beaucoup leurs chansons et quand j’ai grandit j’ai compris que je pouvais chanter parce qu’on m’avait dit que j’avais une belle voix. Donc grâce à certains cousins, j’ai pu côtoyer les studios, les instruments de musique. C’est grâce à eux que me suis lancé dans la musique.
2003 -2013, 10 ans de carrière, on a senti que Wedy a baisé le ton. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il faut tout d’abord dire que je n’ai pas de producteur. La musique a besoin de beaucoup de moyens. Avant, le métier d’artiste était bien florissant parce qu’on n’était pas nombreux. Mais de nos jours ils y a beaucoup d’artistes qui sont émergent et de nouveaux managers et promoteurs qui ont formés leurs propres clics d’artistes donc lorsqu’il y a des concerts, ils n’appellent que leurs protégés. Nous les anciens, ils essaient de nous noyer pour faire émerger leurs petits. Tout cela participe. Mais l’essentiel est le manque de moyens. Sinon, ce ne sont pas les sources d’inspirations qui manquent
Parmi tous les artistes qui ont commencé en 2003, je suis l’un des rares qui continuent. Les gens essayent de me noyer, de me comparer avec les autres artistes qui me font de la concurrence. Et c’est à cause de tout ça que j’ai un peu chuté.
Wedy, chouchou des filles et qui passe la bague au doigt d’une bien aimée. Cela n-a-t-il pas eu aussi d’impact ?
Oui, j’étais le chouchou des filles mais je suis tout d’abord artiste. Même si j’ai fais un mariage, ce n’est pas ce qui doit me faire dégringoler ou baisser. C’est sûrement un problème dans le showbiz qui me fait dégringoler.
10 ans de carrière est-ce que vous avez du nouveau pour les mélomanes ?
Depuis quelques années j‘ai dégringolé ou baissé, mais cela ne veut pas dire que j’ai baissé les bras. Chaque jour que Dieu fait j’essaie de créer de nouvelles chansons, j’ai de nouvelles inspirations. Cette fois, c’est un vrai come-back. Je suis revenu pour de bon. Les gens vont comprendre que l’étoile ne s’est pas en fait éteinte. Donc, je réserve beaucoup de surprises à mes fans et à mes détracteurs.
Wédy a déjà sorti un single, ça veut dire que c’est un album qui se prépare ?
Oui, c’est un album qui se prépare. Ça sort avant la fin de cette année.
Le Titre ?
Ce sera une surprise. Je demande simplement à mes fans de prier pour moi pour que les problèmes que je rencontre dans mon métier se calment pour que je puisse revenir en force. J’ai été vilipendé auprès des promoteurs pour que je n’ai pas de spectacle à fair. Au même moment leurs artistes, ils ont tous les moyens, ils font tous les spectacles, ils ont tout ce qu’ils veulent.
Mais de mon côté je bosse vraiment dur. J’ai quelques spectacles sur Cotonou au Burkina-Faso et en Europe aussi.
En somme, que mes fans gardent vraiment espoir. Toutes les expériences que j’ai vécues m’ont en fait grandir. J’ai encore beaucoup de choses à donner.
De vos singles, lequel préférez-vous le mieux ?
Le dernier. C’est un morceau zouk R§B. C’est une déclaration d’amour.
C’est pour votre femme ?
C’est pour ma femme, c’est pour tous les amoureux
Interview réalisée par Sylvio Combey, transcrite par Jeacque Pekemsi
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