Les Premières dames du Faso et de la Côte d’Ivoire Dominique Ouattara et Chantal Compaoré ont eu une séance de travail le 17 Octobre à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’était une occasion pour les deux Dames de se montrer « fermes » vis-à-vis du travail des enfants en signant dans ce sens un accord.

Les deux Premières Dames ne veulent pas rester indifférentes face  l’ampleur que le travail des enfants et ses corollaires. A Abidjan, un accord a été signé dans ce sens et qui les emmène à prendre cinq (5) engagements.

Dans une déclaration dont la rédaction d’Africa Rendez-vous a obtenu copie, Dominique Ouattara et Chantal Compaoré disent s’engager à « inciter les Gouvernements de la République de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso à renforcer les mécanismes nationaux de prise en charge des enfants victimes de traite et d’exploitation » et « soutenir toutes les actions susceptibles de contribuer à l’éradication du phénomène de la traite transfrontalière des Enfants ».

Aussi, se sont-elles engagées à « renforcer les actions de sensibilisation dans nos pays respectifs en vue d’une prise de conscience nationale des dangers de la traite, l’exploitation et des pires formes de travail des enfants » et à « Conduire des plaidoyers auprès des Premières Dames de la sous région ouest africaine, afin d’obtenir leur implication dans les actions de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants ».

Elles n’ont pas non plus manqué de préciser qu’elles vont encourager les Gouvernements respectifs au respect et à la mise en œuvre effective des dispositions de l’Accord de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des Enfants entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

La rencontre d’Abidjan fait suite au à la rencontre d’Octobre 2012 qui a  permis de plancher sur la nécessité de mette en oeuvre u acccprd de coopération bilatérale en matière de lutte contre la traite transfrontalière.

La traite transfrontalière des enfants à des fins d’exploitation de leur travail persiste encore en Afrique de l’ouest malgré l’existence de lois spécifiques et la ratification des Conventions internationales et sous régionales en matière de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants.

Voltic Togo