Le ministère de l’Environnement et des ressources forestières, en collaboration avec le fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), met en lumière les enjeux du changement climatique sur les enfants. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre d’une étude soutenue par l’agence onusienne, visant à cerner les impacts du climat sur cette couche vulnérable de la population, et à proposer des mesures concrètes d’atténuation et de prévention dans les politiques publiques.
Cette collaboration a été évoquée le mercredi 16 avril 2025, à l’occasion de la visite au ministère d’une délégation de journalistes membres du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN-Togo).
Lors de cette rencontre, la directrice de l’environnement, Mery Yaou, a précisé que l’étude vise à identifier clairement les effets du changement climatique sur les enfants, afin de mieux planifier des actions de protection de leurs droits dans les stratégies nationales. « Les enfants constituent la couche la plus vulnérable. Il est donc crucial de les intégrer dans la planification, notamment dans les plans nationaux d’adaptation (PNA) et dans les Contributions déterminées au niveau national (CDN) », a-t-elle expliqué.
Des indicateurs ont ainsi été élaborés pour guider l’intégration de la protection des enfants dans les différents documents de planification. Ces outils permettront d’évaluer les progrès et d’assurer que les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris prennent en compte les besoins spécifiques des enfants.
La rencontre avec les journalistes du REMAPSEN-Togo a été marquée par une présentation du Réseau par sa coordinatrice, Ambroisine Mêmèdé. Elle a souligné l’importance de renforcer l’implication des médias dans les initiatives de protection de l’environnement et des ressources naturelles. Selon elle, cette collaboration renforcée va permettre aux professionnels de l’information de mieux cerner les enjeux climatiques et de mieux communiquer auprès des populations.
L’initiative a été saluée par Foli-Bazi Katari, le ministre de l’environnement et des ressources forestières. « L’affaire de l’environnement est une affaire de tous, c’est pour cela qu’il faut qu’on communique. Nous avons besoin de vous pour partager avec la population, les conséquences de l’utilisation du charbon de bois et l’importance de faire le choix des foyers améliorés », a-t-il souligné avant d’affirmer qu’une seule catastrophe est capable de détruire toute la ville de Lomé.
Le ministre a aussi rassuré les membres du Réseau de sa disponibilité et de celle de ses collaborateurs pour répondre à des différentes sollicitations de la presse.
