Le ministre des enseignements primaire, secondaire technique et de l’artisanat au Togo, Dodzi Komla Kokoroko veut expérimenter et mettre en œuvre l’utilisation des tablettes numériques pédagogiques, dans les établissements scolaires.
Pour la concrétisation de ce projet, un arrêté portant création, attribution et composition du comité de réflexion sur l’expérimentation des tablettes pédagogiques dans les établissements scolaires a été signé.
Le comité de réflexion est créé au sein du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat et a pour mission d’élaborer la stratégie d’expérimentation des tablettes pédagogiques dans les établissements scolaires. Le comité est chargé de définir les principes et modalités d’utilisation des tablettes pédagogiques dans les établissements, déterminer les ressources éducatives numériques à développer et ou à transférer sur les tablettes. Il va aussi travailler à identifier les écoles primaires et les établissements du secondaire qui serviront de cadres à l’expérimentation, établir le plan de renforcement des capacités des enseignants des établissements sélectionnés, élaborer un plan de suivi de l’expérimentation et préparer le budget des différentes activités.
L’arrêté souligne que le comité peut s’adjoindre toutes les compétences qu’il juge utile à la réalisation de sa mission et le coordonnateur aura pour tâche de convoquer et présider les sessions de travaux. Le comité dispose de 60 jours francs, à compter de la date de la tenue de la première session de travaux, pour rendre le résultat de ses travaux.
Le comité est piloté par le secrétaire technique permanent du plan sectoriel de l’éducation accompagné d’autres collaborateurs de la direction des programmes et de l’innovation pédagogique et du centre national de documentation pédagogique et des technologies de l’information et de la communication en éducation.
Il est à noter que les fonctions de membre du comité de réflexion sur l’expérimentation des tablettes pédagogiques dans les établissements scolaires ne sont pas rémunérées. Toutefois, les frais de fonctionnement sont imputables au budget du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.