Lomé accueille du 02 au 07 novembre prochain, un sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime. Le barème de sa réussite est l’adoption d’une charte, a indiqué le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey (Photo).

 » Si la conférence de Lomé n’accouche par d’une charte ce serait un échec « , a dit en substance Robert Dussey, avant d’ajouter que la conférence de Lomé veut aller au delà d’une simple déclaration en adoptant un texte plus contraignant.

La voyant comme un challenge, le ministre des affaires étrangères a souligné, qu’une fois la charte adoptée,  » elle sera présentée au conseil de sécurité des Nations Unies pour qu’une résolution soit prise et qui sera nommée « la résolution de Lomé sur la sécurité maritime en Afrique » « .

90% du commerce extérieur en Afrique sont effectuées par la mer. Les recettes maritimes représentent jusqu’à 20% des budgets nationaux des pays africains. 38 états africains, partagent une façade maritime. Malgré ces avantages, l’Afrique ne dispose pas d’un texte unique qui régit le secteur maritime, a relevé Stanislas Baba, le conseiller à la mer du président Faure Gnassingbé.

Pour le premier ministre togolais Arthème Ahoomey-Zunu,  » l’heure n’est plus aux recommandations mais à l’action « .

Entre 2005 et 2015, le Golfe de Guinée  a connu  205 attaques de pirates dont 8 aux larges des côtes togolaises. La conférence de Lomé va réfléchir sur une stratégie de lutte contre l’insécurité maritime et de promotion de l’économie bleue marine.

Voltic Togo