L’Afrique centrale est bien décidée à répondre au rendez-vous du développement et faire face aux enjeux de l’heure. Et pour y arriver, les premiers responsables de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ont signé le 19 janvier 2016 à Yaoundé une convention pour le financement des projets de développement dans leur région.

C’est une bagatelle somme d’environ 400 milliards de francs CFA. Cette enveloppe devra aider à améliorer l’environnement économique régional et visent vise trois objectifs notamment, le renforcement des fonds propres de la BDEAC, la libération par anticipation de la part de cette institution du capital appelé de 13 milliards de francs CFA et le relèvement du plafond de refinancement des crédits octroyés par la BDEAC à sa clientèle de 50 à 150 milliards de francs CFA.

« Les financements de la BDEAC imputés, partiellement ou totalement, sur les ressources de la BEAC, concerneront particulièrement les infrastructures de base : transport, ports, aéroports, énergie, télécommunications, notamment celles ayant un caractère intégrateur marqué« , a expliqué Abbas Mahamat Tolli, président de la BDEAC.

La région, il faut le souligner, est marquée par une croissance faible de 2,4% du PIB en 2015 selon les estimations officielles.

Le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine (RCA) et le Tchad se partageront une enveloppe totale de 123 milliards de francs CFA.

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