Plusieurs villes du Ghana dont Accra, la capitale, sont frappées depuis le mardi 24 juin par une sévère pénurie de carburant dans les stations-services occasionnant ainsi des pannes sèches pour beaucoup de conducteurs d’engins automobiles.

A l’approche stations service, des voitures forment d’interminables queues pour pouvoir s’approvisionner en carburant et les véhicules en panne sèche, forment une haie le long des routes. Pour espérer trouver du carburant, ceux dont les voitures sont immobilisées, se promènent avec des bidons à la recherche du précieux combustible. Cette situation commence par agacer les usagers de la route et surtout les commerçants qui se plaignent du retard qu’accusent leurs affaires. Ces derniers émettent des inquiétudes pour des denrées périssables achetées à l’intérieur du pays et qu’ils doivent acheminer vers les grandes villes.

Comme solution d’urgence, le président ghanéen, John Mahama a demandé le mercredi 25 juin à son ministre des Finances, Seth Tekper, de décaisser 60 millions de dollars pour assurer  la disponibilité du carburant dans le pays. En plus de cela, Mahama  a décidé la libéralisation des réserves stratégiques en carburant de sorte à approvisionner les différentes stations d’essence.

En attendant que les produits pétroliers soient de nouveau disponibles dans tous les points de vente, les premiers à tirer profit de cette situation sont des vendeurs qui ont augmenté le prix de vente du carburant à la pompe. Les affaires sont florissantes pour les chauffeurs de transports publics interurbains « trotro». Ces derniers ont vu leurs clientèles grossir par des particuliers qui ont provisoirement abandonné leurs engins pour cause de panne sèche.

C. A. Accra pour Africa rendez-vous

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