Le marché des engins à deux roues en l’occurrence les motos, va grimper dans les prochaines années sur le continent africain. Il devra croiser les 9 milliards de dollars d’ici 2021, selon une étude.

Le segment de la motocyclette représentait la part du lion dans le marché africain à deux roues en 2015. Ceci s’explique en partie par le manque de système de transport public fiable et l’urbanisation croissante.

Avec plus de 45% de la population africaine résidant dans les zones urbaines en 2015 et le nombre qui devrait augmenter encore dans les années à venir, la demande de deux roues dans la région devrait croître au cours jusqu’en 2021 au moins, selon les résultats de l’étude de « Research & Markets ».

Connus sous le nom de « boda boda » dans certaines régions et de « zemidjan » dans d’autres, les taxis moto sont souvent utilisés pour transporter des marchandises et des passager. Leur présence omniprésente dans les pays africains est le résultat de plusieurs facteurs, dont une demande croissante de transport en commun, un financement facile à deux roues et un afflux croissant d’importations peu coûteuses en provenance des fabricants.

Les facteurs majeurs qui conduisent à un nombre croissant de consommateurs optant pour les motocycles en Afrique incluent une accélération plus rapide, un réservoir de carburant plus important, une capacité de moteur plus élevée, une plus grande base de roue et une maintenance facile. L’Afrique du Sud, le Nigeria et la Tanzanie sont les principaux marchés à deux roues en Afrique.

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