Le Nigéria veut aller à la digitalisation complète de ses ports d’ici mars 2021. C’est un défi pour le Nigerian Shippers’ Council (NSC), régulateur économique des ports maritimes du Nigeria.
Cette digitalisation des ports va contribuer à réduire la corruption tout en améliorant les opérations et les recettes de l’Etat. Elle constitue également une réponse barrière à la Covid-19.
Le NSC, dont les propos sont rapportés par l’agence Ecofin, a exprimé son optimisme quant à la réalisation d’une numérisation à 100% des opérations portuaires d’ici le premier trimestre de 2021, dans le cadre de mesures visant à améliorer la rentabilité et l’efficacité opérationnelle des ports.
Selon le secrétaire exécutif du NSC Hassan Bello, le processus de numérisation des ports du Nigeria est actuellement à 65%. « Cette accélération vers la numérisation va répondre en partie à la crise sanitaire du Covid-19, dont les leçons commandent la mise sur pied de solutions digitales plus innovantes, qui diminueraient l’exposition des ports à la propagation du virus », a expliqué M. Bello.
Pour lui, la numérisation va contribuer efficacement à améliorer la transparence dans la prestation de services, et surtout à éliminer les tendances à la corruption dans l’industrie maritime.
Le port de Lagos est l’un des plus grands ports d’Afrique. Il abrite les plus grands opérateurs de terminaux privés et le plus grand terminal de conteneurs.
