Le pavillon Mono peu rempli à 14h

ça dégringole, ça chute, les prix sont cassés sur les produits sur le site, au dernier jour de la 14ème Foire internationale de Lomé. A midi, les stands ne désemplissaient pas. Chacun y met de son prix et au finish, l’entente est vite trouvée.

Que du monde! On ne peut pas parler de grande affluence mais ce n’est pas non plus le désert. Les derniers visiteurs sont là, à quelques heures de la fermeture de la FIL 2017, espérant de baisses de prix sur des articles et produits qui ont attiré leur attention lors de précédentes visites.

Dans les pavillons Mono et Agou, dans les stands des maliennes qui vendent des Bazins, les dernières affaires se poursuivent mais pas au rythme souhaité. Assiatou, un peu abattue, indique que si elle ne trouve pas de débouché pour ses produits, elle aurait fait une affaire à perte. « Seul le transport retour me préoccupe », nous confie-t-elle. « Si je trouve une personne pour prendre tous ce qui me restent, je lui ferai un bon prix », poursuit-elle.

Dans un autre stand, devant la même situation, Mme Traoré ne panique pas. Habituée des fêtes foraines à Lomé, elle dit avoir déjà réservé sa place à l’autre foire qui s’ouvre à Lomé dans 4 jours. « J’irai à la quinzaine commerciale pour écouler le reste des marchandises que j’ai amené du Mali », fait-elle savoir, toute décontractée.

A l’entrée Est du pavillon Agou, une affluence particulière autour d’un produit dont la promotion fait des adeptes depuis un bon moment dans le pays. Il s’agit du gaz domestique. « Je ne comprends pas pourquoi les gens attendent le dernier jour pour venir acheter leur bouteille ? », se demande un jeune habillé en T-Shirt de la société. « Nous nous ne faisons pas de remise sur nos produits aux dernières heures de foire », affirme-t-il soulignant c’est au même prix qu’ils vendent leur produits sur toute la durée de la foire. Ce qui n’est pas le cas pour toutes les sociétés.

Des soldes et remises, sont au rendez-vous de ce dernier jour nous affirme Murielle, une assistante de direction qui a profité de sa pause de midi pour saisir la toute dernière occasion d’acheter un ustensile de cuisine tant désiré. « Hier j’étais venue vers 17 heures mais vu la foule, j’ai préféré partir pour revenir aujourd’hui », indique Murielle. Elle nous confie avoir acheté deux ustensiles ce lundi à 35.000 Francs CFA qui se vendaient dans la première semaine de la foire à 50.000.

Les bonnes affaires ne se font pas seulement le dernier jour. Certains sont repartis déçus car n’ont pas pu retrouver le produit repéré précédemment. C’est le cas par exemple des pagnes.

Dans les deux galeries c’est le grand jour. Des exposants font débarquer encore des camions de produits tant la demande est à son paroxysme à la grande joie des portefaix qui font eux aussi de bonnes affaires.

Voltic Togo