Le capitaine Edem Sedjro _ Lomé le 1er décembre 2016

Le premier atout que brandissent les acteurs portuaires togolais est que le Port autonome de Lomé (PAL) est un port en eau profonde. La compétitivité du PAL, ne se base pas que sur la profondeur de son eau, relève le capitaine Edem Sédjro, pilote au port autonome de Lomé.

Pour le capitaine, la compétitivité du Port de Lomé se repose sur quatre (4) piliers. Au delà du fait que le PAL soit en eau profonde, le service accueil navire qui se fait 24H/24 contrairement aux autres ports concurrents de la sous région. « Dans les ports qui n’ont pas des services de nuit, si un navire vient on lui demande de patienter jusqu’au lever du jour », a-t-il fait noter, soulignant que cela constitue un manque à gagner. « Un navire qui est immobilisé pendant une heure, c’est beaucoup d’argent. Or au port autonome de Lomé, le service pilotage et remorquage, c’est 24H/24 », a poursuivi le capitaine Edem Sédjro, avec une teinte de fierté dans la voix.

En plus de l’accueil navire, le troisième atout du port autonome de Lomé, est le temps de passage qui ne cesse de s’améliorer. « Le temps de passage est le celui que passe un container du moment où il est posé sur le quai jusqu’à sa sortie du port ou du territoire togolais pour les marchandises en transit », a expliqué le directeur commercial du port, Willi Néné. Ce temps de passage est de 15 jours pour Cotonou, 14 pour Abidjan, 12 pour Lomé et 10 jours pour Téma.

Le dernier atout, la manutention. Avec des grues portiques, les opérations de chargement et de déchargement se font très rapidement, rehaussant ainsi la compétitivité du Port autonome de Lomé.

Voltic Togo