Comlan Nomadoli Yakpey, directeur par intérim du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF) dit avoir une solution à la vie chère. Il a proposé à la population togolaise d’ajouter un petit champ à leur travail quotidien. Ceci, dans le but d’être un tout petit peu à l’abri de la vie chère.
‘’L’impact de la pandémie Covid-19 sur l’économie nationale et mesures de soutien aux secteurs économiques’’, c’est le thème qui a regroupé les acteurs économiques et les étudiants sur le site du CETEF, le lundi 5 décembre 2022.
A en croire le directeur par intérim du CETEF, c’est la pandémie et ses conséquences néfastes entre autres, le confinement qui a mis en veilleuse toute l’économie mondiale, ce qui a impacté la production et la productivité. C’est tout ce qui, a-t-il dit, a entrainé la vie chère que traverse aujourd’hui.
L’effort que la population togolaise doit faire selon Nomadoli Yakpey, est qu’au moins, chacun puisse joindre à son travail quotidien, une activité champêtre.
Pour M. Yakpey, normalement, les crises extérieures ne devraient pas affecter l’économie nationale. « Tu es allé au champ, tu as pu cultiver ton maïs nécessaire pour nourrir ta famille, ça veut dire qu’au moins s’il y a pénurie de maïs, tu as de quoi à nourrir ta famille », parce que martèle-t-il, ce qu’on cultive soi-même, ne peut plus être cher pour sa propre consommation.
Il poursuit en disant que les Togolais ne doivent pas attendre tout de l’extérieur, c’est pourquoi le CETEF met un accent particulier sur la consommation locale. « La consommation locale nous met un tout petit peu à l’abri de la vie chère et des chocs exogènes des crises qui viennent de l’extérieur », a-t-il martelé.
« Si nous ne pouvons pas produire ce que nous consommons, nous devons arriver à consommer ce que nous produisons », a précisé M. Yakpey.