Les prix des produits pétroliers à la pompe subissent une révision à la hausse. La décision prise par le gouvernement togolais prend effet à compter du jeudi 16 Janvier 2014 à 0heure. La vente du carburant frelaté (photo) risque de reprendre la main. 

Selon un communiqué signé des ministres du commerce, de la promotion du secteur privé ; de celui de l’économie et des finances et celui de l’énergie. Les prix des produits pétroliers connaissent une augmentation.

L’essence sans plomb sera dorénavant vendue à 655 francs CFA le litre contre 595francs. Le Gasoil subit une légère augmentation, passant de 629 à 679 franc, le  pétrole lampant à 490 francs. Le Mélange deux temps préalablement vendu à 665 francs le litre, est désormais à 745 francs Cfa tandis que le gaz butane de 12, 5 kg est à 6500 et 3520 francs pour la bombonne de 6 Kg.

Aucune mesure d’accompagnement n’a été prise. Du coup, l’inflation sur les produits de première nécessité des tarifs de transports urbains et interurbains des marchandises et des personnes n’est pas à écarter.

La vente du carburant frelaté « boudè » interdit par le gouvernement risque de reprendre de plus belle. Ce type de carburant importé du Bénin voisin coûte relativement moins cher.

Nombreux sont les conducteurs qui se plaignent du niveau de vie qui disent-ils, ne cessent de s’éroder.

Déjà dans la soirée du 15 janvier, les stations d’essence étaient quasi vides, les pompistes lançaient à tout client qu’ils sont en manque de stock.

Des associations de consommateurs de même que des syndicats ont exprimé leur indignation. Ils disent dénoncer le manque de communication du gouvernement même si selon eux, cette augmentation est due à une pression des institutions de Bretton Woods.

La dernière révision à la hausse des prix des produits pétroliers remonte à Juillet 2011.

Crédit photo: Daniel Hayduk
Voltic Togo