Lomé accueille les 29 et 30 Mai 2014, la réunion interministérielle du G7+ sur les États fragiles. Mais en prélude, une conférence publique s’est tenue le mercredi 28 mai autour du thème « perspectives croisées sur le développement et l’émergence en Afrique ». Il se dégage que vouloir atteindre les OMD avant 2030 est un leurre.
A Lomé, les panélistes nationaux et internationaux, issus de diverses horizons notamment le gouvernement, le secteur privé, le système des nations unies, des économistes, des juristes et professeurs d’université ont passé au peigne fin, la problématique du CFA, le néocolonialisme économique, la bonne gouvernance, le genre, les jeunes mais aussi, les questions de paix dans l’émergence. Le point central, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Pour le Sous-secrétaire des Nations Unies et Directeur Bureau Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Abdoulaye Mar Dieye, il est bien nécessaire de réduire la pauvreté sur le continent noir. Selon lui, l’Afrique ne peut prétendre atteindre les OMD avant 2030. « En 1990 la proportion de la pauvreté était de 56% aujourd’hui elle tourne autour de 48%. L’Afrique ne peut pas atteindre le taux de 28% tel que prévu par les OMD pour 2015 » a-t-il laissé entendre.
Le ministre togolais de de la planification Djossou Semondji lui, mise sur une bonne dose de volonté politique.
Mais, pour l’économiste togolais Michef Kalife, l’Afrique doit sortir du pacte colonial qui selon lui, l’asservit. « Tout serait facile en Afrique si les autorités mettaient fin à la corruption », n’a-t-il cessé de marteler.
Devra-t-on le rappeler, le continent africain réduit annuellement la pauvreté entre 0.8 et 1.3.