52,5 millions de dollars, c’est ce que la Zambie obtient pour les énergies renouvelables. Le financement sera fait par la Banque africaine de développement grâce au Fonds vert pour le climat (FVC).

Cette bagatelle somme se décline sous forme de 50 millions de dollars américains de prêt et une subvention de 2,5 millions de dollars. Cela va permettre à la Zambie de financer 100 MW de projets d’énergie renouvelable dans le cadre de sa politique Renewable Energy Feed-in-Tariff (REFiT) soit « Tarifs de rachat garantis dans les énergies renouvelables ». Les projets, d’énergie solaire pour l’essentiel, aideront à diversifier la production énergétique de la Zambie, qui dépend fortement aujourd’hui de l’hydroélectricité.

Confronté à un grave déficit d’approvisionnement en électricité du fait des récentes sécheresses, le gouvernement de la République de Zambie a lancé en 2017 la politique REFiT, afin d’attirer des investissements privés dans les projets d’énergies renouvelables à petite échelle – jusqu’à 20 MW.

Il s’agit là du premier programme cofinancé par le FVC et la Banque africaine de développement, après la signature, le 8 novembre 2017, de l’Accord-cadre d’accréditation qui a consacré la Banque comme maître d’œuvre et intermédiaire financier des projets approuvés par le FVC.

« Ce sont les premiers fruits importants de notre engagement commun en faveur du développement et de la croissance en Afrique, dans la droite ligne de l’Accord de Paris. Nous espérons vivement nous associer davantage au Fonds vert pour le climat pour aider à accroître la part de l’Afrique dans la finance climatique », a déclaré Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement.

« Ce projet novateur constitue une étape importante et opportune dans notre partenariat avec le FVC. Non seulement cela prépare le terrain pour fournir UNE énergie propre et durable à quelque 300 000 personnes, en diversifiant le bouquet énergétique de la Zambie ; mais le pays deviendra aussi plus résilient aux effets du changement climatique », s’est félicité Amadou Hott, vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l’Énergie, du climat et de la croissance verte.

Lancé en 2010 par les 194 pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le FVC est un fonds mondial, créé pour appuyer les efforts des pays en développement confrontés aux défis du changement climatique.

Voltic Togo