Les chiffres sont bien alarmants. Selon un récent rapport des Nations Unies, toutes les 4,4 secondes, un enfant ou un jeune est décédé en 2021. Un rapport distinct précise aussi que 1,9 million de bébés sont mort-nés au cours de la même période.
Les chiffres sont rendus publiques par le Groupe interinstitutions des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité infantile (IGME).
L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud supportent la charge la plus lourde, selon les rapports. L’Afrique subsaharienne ne compte que 29 % des naissances vivantes dans le monde et a enregistré 56 % de tous les décès d’enfants de moins de cinq ans en 202. Et le chiffre est de 26% en Asie du Sud.
Les rapports précisent que les enfants nés en Afrique subsaharienne sont soumis au risque le plus élevé de décès infantile dans le monde – 15 fois plus élevé que le risque pour les enfants d’Europe et d’Amérique du Nord.
Le rapport sur la mortalité infantile et celui sur la mortinatalité révèlent que les naissances prématurées et les complications pendant le travail sont les principales causes de décès. De même, plus de 40 % des mortinaissances surviennent pendant le travail.
Mais, la plupart de ces décès peuvent être évités lorsque les femmes ont accès à des soins de qualité pendant la grossesse et l’accouchement. Pour les enfants qui survivent au-delà de leurs 28 premiers jours, les maladies infectieuses comme la pneumonie, la diarrhée et le paludisme constituent la plus grande menace.