Le dialogue dit national a finalement démarré en République démocratique du Congo le jeudi 1er Septembre 2016, à Kinshasa. C’est sous la houlette de l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, facilitateur désigné de l’Union africaine (UA) et en l’absence d’une importante frange de l’opposition.

« Je ne suis pas venu ici pour me mettre à la disposition des causes partisanes. Je suis venu ici pour servir le Congo », a lancé M. Kodjo en ouvrant ce dialogue convoqué depuis novembre 2015 par le président congolais Joseph Kabila.

Le « Rassemblement », une coalition des forces politiques et sociales autour de l’opposant historique Tshisekedi, boude ce forum et conditionne sa participation à une série de préalables dont la libération des prisonniers politiques et d’opinion et l’arrêt des poursuites contre l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle.

Ce dialogue est considéré par l’opposition comme un « piège » du pouvoir à moins de quatre mois de la fin du mandat du président congolais Joseph Kabila. Pour l’heure, y participent, des représentants de la majorité, de ceux d’une partie de l’opposition ainsi que de la société civile.

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