Des jeunes volontaires déscolarisés de la première vague ont procédé à une ultime opération de salubrité publique, ce samedi 14 mai 2016, au niveau de la clôture de l’Université de Lomé, sur le boulevard Gnassingbé Eyadéma. En plein travail, ils ont reçu la visite du secrétaire d’Etat Français auprès du Premier ministre chargé des relations avec le Parlement, accompagné de la ministre du développement à la base, Victoire Dogbè-Tomegah. Jean-Marie Le Guen a salué l’engagement de ces jeunes et les a invité à s’investir plus dans le développement du Togo.
Occasion pour ces volontaires en fin de mission de présenter des doléances au gouvernement togolais. Ils sont unanimes sur la protection sociale. « Il faut être en bonne santé avant de travailler« , a déclaré Léonce Esso Mayonba (Photo), avant d’ajouter, « on a besoin d’une assurance maladie, pour nous accompagner« . Même son de cloche au niveau de Yao Ahoomey-Zunu. « Nous allons souvent sur des dépotoirs, et nous sommes exposés à des accidents, donc l’assurance est nécessaire« , a renchéri Yao Ahoomey-Zunu tout en relevant que « même si nous avons des bottes, des gants et des cache-nez, il faut une prise en charge sanitaire complémentaire« .
Le programme volontariat pour les jeunes déscolarisés, a apporté des changements dans la vie de ces jeunes, reconnaissent eux même. Si Yao Ahoomey-Zunu, envisage de se lancer dans l’élevage, Claire Hodédin veut faire le commerce des perles. Eux tous comptent sur le crédit promis par le Fonds nationale de la finance inclusive (FNFI) pour démarrer leurs activités respectives.