La planification familiale est un droit fondamental tout comme ceux consacrés par la Déclaration universelle de droits de l’homme (DUDH). C’est le message que veut faire véhiculer le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), à travers le thème 2018 de la journée mondiale de la population, célébrée chaque 11 juillet. A travers le thème « la planification familiale fait partie des droits de l’homme », l’agence onusienne veut montrer la corrélation entre l’espacement des naissances et les droits humains.
Empêcher une personne d’avoir recours à une contraception revient à brimer ses droits affirment les juristes. En faisant référence à l’alinéa premier de l’article 25 de la DUDH, il s’agit donc d’une violation du droit à la santé.
Une opinion que partage Dr Mbortche Bingo, gynécologue, Chef division médical à l’Association togolaise pour le bien-être familiale (ATBEF). Empêcher quelqu’un de faire du planning familial, peut avoir des conséquences sanitaires, prévient le médecin. Il cite entre autre des grossesses précoces et/ou non désirées, ainsi que des Infections sexuellement transmissibles (IST). « Ce qui va entrainer l’infertilité chez la femme», a affirmé Dr Bingo, avant d’ajouter que «lorsque la femme utilise une méthode contraceptive surtout hormonale, cela corrige certaines perturbations qui ont des effets néfastes sur la conception».
La planification familiale n’est pas seulement une question relative au droit à la santé. Elle est aussi essentielle à l’autonomisation de la femme et partant à lutter contre la pauvreté.
Rappelons que la planification familiale est l’ensemble des moyens qui permet d’avoir une sexualité responsable. Ceci implique d’éviter les grossesses non désirées, d’espacer les naissances, de limiter le nombre de naissance qu’un couple souhaite avoir et dans une certaine mesure, se prévenir des IST.
‘A travers le thème « la planification familiale fait partie des droits de l’homme », l’agence onusienne veut montrer la corrélation entre l’espacement des naissances et les droits humains.’
L’ONU qui a manqué d’établir une corrélation entre autoriser un régime terroriste, dictatorial tel celui du Togo, une tyrannie sanglante depuis 1967, où des millions naissent pour mieux se faire massacrer par une clique de malfrats sans foi ni loi, et les droits de l’homme, est prompt à nous expliquer la corrélation entre l’espacement des naissances et les droits de l’homme. Je dirais que je critique cette corrélation. parce qu’elle n’a aucun fondement.
La question de la nécessité de l’espacement des naissances doit être traitée de façon pédagogique, car, elle est déterminée aussi par l’ignorance.