Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la Mauritanie

Les partis politiques qui ne participent pas à la vie politique de la Mauritanie seront bientôt dissouts. C’est ce que prévoit un décret pris en conseil des ministres. Le texte adopté par le gouvernement mauritanien, ouvre la voie à la dissolution des partis sous représentés à l’échelle nationale et régionale.

« Un parti politique qui participe deux fois de suite à une élection municipale sans atteindre 1% des suffrages exprimés sera dissout », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Ahmadou Ould Abdallah, revenant sur les dispositions prévues par le nouveau décret. « En cas de non-participation deux fois consécutive à un scrutin local, le parti politique sera aussi dissout », a-t-il expliqué.

Notons que la Mauritanie compte 105 partis politiques pour 3 millions d’habitants. Sur les 105 partis politiques, dont une dizaine n’est pas reconnue, seulement une vingtaine siège à l’Assemblée nationale.

Plus de 70 partis qui sont reconnus dans le pays ne sont actuellement ni représentés au parlement ni au sein des conseils municipaux. Selon les statistiques officielles une dizaine  de ces formations politiques, n’a jamais pris part à une consultation électorale.

Comparativement à la Mauritanie, le Togo compte 111 partis pour 8 millions d’habitants et le Sénégal 250 formations politiques pour 15 millions d’habitants.

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