Ce n’est pas au beau fixe, les relations entre les syndicats de l’enseignement et leur ministre de la fonction publique, Gilbert Badjilembayéna Bawara. Lundi 6 Mars 2017, ce dernier a tenu des propos secs à l’endroit des acteurs de l’éducation.

Le retour des élèves dans les rues ce 6 février semble avoir beaucoup froissé le ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative Gilbert Bawara. J’ai l’impression qu’il y a un certain nombre de gens qui n’ont pas leur place dans l’enseignement », a-t-il pesté sur une radio privée.

La publication des conclusions du groupe de travail qu’il préside le 03 février dernier avait semblé sonner une trêve dans le monde éducatif. Hélas, lundi,  les élèves se sont retrouvés une fois encore dans la rue, dans beaucoup de villes du pays. Certains ont fait sortir leurs camarades de classe pour réclamer leurs instituteurs, du moins, les cours, à quelques semaines des examens.

A en croire des responsables syndicaux, les bases syndicales ont rejeté cette proposition de trêve qui va s’étendre sur six (6) mois jusqu’à l’adoption du statut particulier de l’enseignant.

La grève lancée par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fessen) devra se poursuivre le 07 Mars 2017. Pour le ministre Bawara, les motivations des grévistes sont bien ailleurs. Il a promis prendre les « dispositions » qu’il faut.

Les enseignants réclament entre autres, les primes de salissure, la résolution du problème de déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’intégration des enseignants vacataires.

Voltic Togo