Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson,

« Nous en appelons à la mobilisation générale, dans les villes, villages, quartiers, campagnes, pour empêcher l’organisation des prétendues élections du 20 décembre. Organisez-vous pour faire échec à l’imposture et à l’avilissement sans cesse croissant de notre pays« , c’est l’essentiel du contenu du message de la Coalition des 14 partis de l’opposition à la veille des élections législatives du 20 décembre 2018.

Pour cette Coalition qui n’a de cesse demandé le report du scrutin et exigé des réformes constitutionnelles et institutionnelles en amont, « l’heure de la mobilisation générale a sonné« . « Elle concerne toutes les couches sociales, toutes les ethnies, toutes les religions », a précisé Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Africa rendez-vous.

Ce regroupement de partis politiques dit regretter de constater que le pouvoir togolais qui a recouru à la CEDEAO qui refuse de mettre en œuvre la feuille de route de la CEDEAO, en disent-ils, bloquant la mise en place de la CENI inclusive préconisée par la CEDEAO, refusant la proposition de l’avant-projet de révision constitutionnelle élaborée en concertation avec les deux protagonistes par l’expert constitutionnaliste désigné par la CEDEAO, réprimant avec sauvagerie les manifestations de l’opposition et de la société civile, faisant des morts, des blessés et de nombreux déplacés et réfugies. Ils évoquent aussi la non-libération des prisonniers politiques tout comme la levée de l’état de siège des villes de Sokodé, Bafilo et Mango.

Le mot d’ordre de la Coalition à organiser une contre-campagne de 10 jours, refusée par le gouvernement s’est soldé par au moins six (6) morts selon la C14.

Voltic Togo