Odilia Essonam Gnassingbé, Directrice par intérim du CADERT

Le Togo peut mieux faire pour un meilleur développement économique et social de sa population. C’est ce qu’indique le rapport 2014 du Country Policy and Institutions Assessment (CPIA). Pour disséminer les résultats contenus dans ce rapport, un atelier s’est tenu ce mardi 28 juin 2016 à Lomé, sur le thème « les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption dans le secteur public (les prisons, la police et le corps judiciaire) ».

L’enquête CPIA, conduite par le Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERT), fait noter que le taux de bancarisation au Togo tourne autour de 10%. Un pourcentage qui ne permet pas une forte épargne de la basse population, relève le CADERT. Sur ce point le rapport suggère de mettre l’accent sur le payement. « Le payement mobile permettrait à un citoyen dans un village de disposer des ressources dont il a besoin pour développer sa petite activité hors de la ville », a affirmé Odilia Essonam Gnassingbé, Directrice par intérim du CADERT, avant d’ajouter « il est un potentiel contributeur du développement, surtout économique du pays ».

Le Togo a été noté sur quatre critères que sont la gestion économique, les politiques structurelles, les mesures d’inclusion ou d’équité sociale, et la gestion des institutions du secteur public.

Par ailleurs, le rapport souligne que la corruption gangrène le développement du Togo dans la mesure où elle assèche les recettes financières et prive le pays des ressources nécessaires pour une meilleure mise en œuvre des politiques nationales de développement.

Voltic Togo