La coalition des 14 partis de l’opposition a organisé une conférence de presse ce 28 juin 2018, pour donner leur appréciation de la déclaration qui a sanctionné les échanges entre les protagonistes de la crise et les facilitateurs. Elle a fait savoir qu’il n’y aura pas d’élection sans consensus.

Au nombre des recommandations faites par les présidents Ghanéen, Nana Akufo Addo et le Guinéen, Alpha Condé, figure celle relative à la tenue des élections législatives avant fin novembre 2018. Les facilitateurs ont souhaité  fin Novembre comme date indicative des élections législatives, a martelé la coordinatrice de la Coalition Brigitte Adjamagbo Johnson.

Pour la coalition, la proposition faite par les facilitateurs est contradictoire avec la mesure de suspension du processus électoral. « La date indicative n’est pas réaliste pour l’organisation d’élection crédible« , a déclaré Mme Adjamagbo-Johnson, soulignant qu’il faut une période minimum de 9mois pour pouvoir organiser ces élections.

« Il n’y aura pas d’élection le 28 novembre« , a renchéri Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, avant d’ajouter que les facilitateurs les ont appelé à la recherche du consensus autour de ces échéances électorales.

Au cours de cette conférence de presse, la coalition a fait noter que ses propositions de sortie de crise n’ont pas été toutes examinées, lors des échanges avec les facilitateurs.

Voltic Togo