Le ministère de la sécurité et de la protection civile vient de faire le bilan de la situation sécuritaire au Togo sur les 6 premiers mois de l’année 2018. Un bilan lourd et préoccupant selon les termes de ce ministère.
Concernant les accidents de circulation, le département dirigé par Yark Damehane indique avoir recensé 2840 cas d’accidents, 3817 blessés et 286 morts. On cite comme principales causes de ces accidents, l’excès de vitesse, l’état défectueux des véhicules et le non-respect du code de la route. La plus grande proportion des responsabilités est imputable à des motocyclistes à raison de 63%, fait noter la même source.
Le rapport note également la saisie d’une importante quantité de drogue et de produits illicites dont 3821 kg de drogue, 83,764 kg de cocaïne et 85 411 kg de médicaments illicites. Sur la même période, 139 468 litres de carburants de contrebande, 142 voitures et 56 motos, impliquées dans ce commerce illicite, ont été également confisquées.
De janvier à juin 2018, le rapport déplore 15 braquages ou tentatives de braquage avec 3 morts, 31 vols à main armée occasionnant 6 morts. Par ailleurs, le ministère de la sécurité signale 74 meurtres ou lynchages, 74 cambriolages et 7 enlèvements.
Sur la même période, il y a eu 32 cas d’infractions liés à la transhumance, provoquant des destructions de champs, des homicides volontaires et l’abattage des animaux. Le rapport signale aussi la découverte de cadavres, des cas de suicides, de noyade et de foudroiement.
‘On cite comme principales causes de ces accidents, l’excès de vitesse, l’état défectueux des véhicules et le non-respect du code de la route.’
Il faut rappeler à Yark Damehane qu’il aurait dû mentionner dans les causes énumérées, l’état des routes dont les financements ont de toute éternité été détournés par ce régime tyrannique. Objectivement, on ne peut pas observer l’état défectueux des véhicules et perdre de vue celui des routes. Le vrai, c’est le tout.
Ce qui permet de rendre compte de ces accidents, c’est la vitesse, l’état des véhicules, le respect des codes, l’état des routes, etc. C’est adopter une approche restrictive que d’isoler l’accident de sa structure. C’est arbitraire et cela renvoie à la nature du régime. La dictature.