Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, Pdte UA

L’Union africaine (UA) réaffirme une fois encore son exigence au désarmement inconditionnel de toutes les entités non-étatiques au Mali. En ligne de mire le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). C’était au cours de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a tenu le 25 Avril dernier sa 371ème réunion. Plusieurs observations ont été faites, entre autres, la question du désarmement. Non seulement l’UA exige le désarmement du MNLA, il réclame que ce dernier réaffirme son attachement au respect de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali, comme préalable à sa participation au processus politique.

Au Conseil on estime qu’il est l’impératif de déployer l’armée et l’administration maliennes à Kidal et dans toute autre localité où ce processus n’a pas encore été mené à bien. Il est aussi important, selon le Conseil, d’accélérer le redéploiement de l’administration dans les territoires libérés, ainsi que la réhabilitation des infrastructures de base. Des actes forts qui vont créer un environnement propice au retour à une vie normale, ainsi qu’au rapatriement et à la réinstallation des populations réfugiées et déplacées.

D’autres parts, le Conseil dit apporter son plein appui à l’initiative du Groupe de soutien et de suivi de charger un groupe composé de l’UA, de la CEDEAO, des Nations unies et de l’UE afin de trouver une solution rapide à la situation préoccupante qui prévaut à Kidal. Ce groupe, selon le Conseil, doit être sous la conduite du Représentant spécial de la Présidente de la Commission et Chef de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), l’ancien Président Pierre Buyoya du Burundi.

Au nord du Mali, les populations crient au piétinement des droits de l’homme. Le Conseil a saisit l’occasion pour appeler l’ensemble des parties prenantes maliennes à respecter scrupuleusement les droits de l’homme et le droit international humanitaire.

Devra-t-on le rappeler, un premier groupe d’observateurs des droits de l’homme de l’UA et de la CEDEAO séjourne actuellement au Mali pour des investigations.

Sylvio Combey

Voltic Togo