Des experts du Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) étaient face à la presse pour présenter le processus consultatif du groupe d’experts de haut niveau chargé de l’élaboration du traité interdisant la production de matières fissiles. Ceci, pour faciliter la participation des Etats africains audit processus.

L’objectif visé de cette rencontre qui se tient à Lomé les 14 et 15 Mars 2018, est de faciliter le dialogue au niveau régional entre états membres sur leur implication dans l’adoption d’un futur traité en lien avec les instruments internationaux et régionaux déjà existants. Il va permettre aussi le partage de connaissance et d’informations au sein des régions, sur les questions relatives à l’interdiction de la production de matière fissile.

« Nous allons discuter du matériel fissile. C’est la substance nécessaire pour fabriquer des armes nucléaires, il faut faire un effort pratique pour éliminer le matériel. Ce sont des questions assez techniques et difficiles, ce sont également des choses qui demandent beaucoup de consultations et de négociations », a dit Peter Kolarov, coordonnateur des Nations Unies du service des bourses et de formation service de désarmement, branche Genève (en photo).

« Les armes nucléaires c’est un véritable danger pour l’humanité. Donc c’est vraiment important que l’Afrique s’engage avec des négociations », a-t-il renchéri.

Selon les experts des Nations Unies, Il est primordial pour l’Afrique de jouer sa partition pour un désarmement et la non-prolifération nucléaire effectifs.

Ils exhortent les décideurs à prendre des mesures idoines afin d’épargner les populations des abominables souffrances liées aux armes de destruction massive. Pour eux, il est souhaitable de renforcer l’action collective et la solidarité afin de protéger le continent contre la menace directe du stockage, du déploiement et de l’usage d’armes nucléaire.

Voltic Togo