Le Zimbabwe a décidé d’enquêter sur les violences qui ont émaillé les élections générales dans le pays. Aussitôt la décision prise par le Chef d’État, une commission est mise en place avec à sa tête, un sud-africain.

« Dans le souci de la transparence et de l’intérêt public, j’ai décidé de nommer une commission de sept membres afin d’enquêter sur les violences post-électorales », a déclaré le président zimbabwéen Emerson Mnangagwa.

La Commission mise en place est présidée par l’ex-chef d’Etat sud-africain Kgalema Mothlante va enquêter sur les violences meurtrières qui ont suivi les récentes élections. Kgalema Mothlante sera aidé dans sa tâche par trois Zimbabwéens, dont deux avocats.

Cette commission est chargée de déterminer « les circonstances qui ont conduit aux violences », d’en « identifier les acteurs et les responsables », ainsi que d’éclaircir « les circonstances qui ont nécessité l’intervention de l’armée dans le maintien de l’ordre ».

Le 1er août 2018 à Harare, l’armée avait ouvert le feu sur une manifestation de partisans de l’opposition qui réclamaient la publication immédiate des résultats des scrutin présidentiel et législatifs disputés deux jours plus tôt. Cela s’est soldé par six morts et plusieurs blessés.

Lors de son discours d’investiture, le président Mnangawa avait qualifié les violences de « regrettables et totalement inacceptables ».

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