Le reflet des travaux des agents de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) n’est pas que positif. Certains de ces casques bleus sont cités dans une affaire d’abus sexuel. Les faits se sont produits les 19 et 20 septembre à Gao.
Selon des informations bien concordantes, le Secrétaire général a été saisi de l’affaire et est en train de l’examiner avec « le plus grand sérieux ». Une notification est déjà faite aux pays contributeurs de troupes.
« Les pays contributeurs de troupes portent la responsabilité d’ouvrir une enquête et de veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s’avéraient fondées», a déclaré a déclaré son porte-parole Martin Nesirky, le porte-parole du Secrétaire général le 23 Septembre dernier à New York qui précise aussi : « Le Secrétaire général a une politique de tolérance zéro pour toute forme d’abus et d’exploitation sexuels et fera tout son possible pour qu’une enquête rigoureuse soit ouverte et, le cas échéant, que des comptes soient rendus. »
Ce n’est pas la première fois que de tels incidents se produisent lors des missions onusiennes de maintien de la paix.
Selon des responsables d’une mission africaine, les agents « indélicats » sont, après renvoyés dans leur pays d’origine où ils subissent la rigueur de la loi.
La MINUSMA rappelons-le, a été établie par le Conseil de sécurité en avril 2013 avec une force de 12.600 hommes pour notamment soutenir le rétablissement de l’état de droit au Mali, après la fin de l’occupation du nord de ce pays par des islamistes radicaux, et mettre en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés.
Maintenant il faut les envoyer en mission avec leurs femmes pardon !
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