Le Commandant en second de la Force de la MISMA a été retrouvé mort en son domicile à Bamako au Mali. C’est la version qui est donnée. Et si on élucidait bien les circonstances de décès du Général de brigade Yaye Garba.
D’aucuns l’ont pris comme une farce en apprenant la mort du Commandant adjoint de la Force de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) le samedi 11 mai 2013. Ils ont pensé à une farce d’autant plus qu’il est juste dit que « l’homme a été retrouvé mort en son domicile ». Mais en Afrique, une nouvelle relative à la mort d’une personne ne peut pas être une farce.
Selon des informations concordantes, il a travaillé jusque tard dans la nuit de vendredi. Il était d’ailleurs attendu à une séance de travail le lendemain. Le corps sans vie de l’homme sera retrouvé dans sa chambre de la résidence où il logeait à Badalabougou par le chef d’état-major de la MISMA.
La réaction de l’Union africaine (UA) ne s’est pas fait attendre. La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma salue sa mémoire et dit saluer la mémoire du Général Garba, dont les qualités professionnelles d’officier et les qualités humaines soutient-elle, étaient reconnues par l’ensemble de ses pairs et des hommes et femmes ayant servi sous ses ordres.
Ce message de compassion, en valait la peine certes, mais les circonstances de décès de l’homme paraissent encore floues. Elles paraissent floues du fait de la position occupée au sein de la Force de la MISMA.
Loin de vouloir paraître trop sceptique, il aurait été propice de bien élucider les circonstances de décès de ce grand homme dans la mesure plusieurs menaces planent sur les pays contributeurs de la MISMA.