Des familles camerounaises ont trouvé refuge à Utanga, Obanliku, au Nigéria, après avoir fui l'insécurité dans les régions anglophones du Cameroun. Photo HCR/Elizabeth Mpimbaza

Ils sont plus de 30 mille, les Camerounais qui ont fui les violences et trouvé refuge au Nigeria. Les chiffres sont annoncés par l’Organisation des nations-unies (ONU).

« Beaucoup disent avoir reçu l’ordre de quitter leurs maisons dans un contexte de violence accrue au sein de leurs localités », a dit le porte-parole du HCR, Babar Baloch. Quatre réfugiés enregistrés sur cinq sont des femmes et des enfants, chassés de chez eux depuis que les manifestations de 2017 sont devenues violentes.

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), la majorité des récents arrivants sont originaires des comtés camerounais d’Akwaya et d’Eyumojock.

Les réfugiés sont hébergés dans les Etats nigérians d’Akwa Ibom, Cross River, Benue et Taraba, où la plupart sont accueillis au sein des communautés locales.

La crise, il faut le préciser, a éclaté en 2017, après que des manifestations sont devenues violentes, dans un contexte d’appels à la sécession ».

« Depuis début 2018, environ 400 civils ont été tués dans l’escalade des attaques entre les groupes séparatistes et les forces gouvernementales, selon les groupes de défense des droits humains », a indiqué le porte-parole du HCR.

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