La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) dit se féliciter de l’arrestation, par les autorités congolaises de Patrice-Édouard Ngaissona (en photo), coordonnateur autoproclamé des anti-balaka.

L’arrestation de Patrice-Édouard a été suivi par celle de deux de ses collaborateurs, dans la région frontalière de la Likouala, dans la partie nord de le République du Congo. Selon des proches de la MISCA, les trois personnes appréhendées ont été transférées à Brazzaville.

Déjà le 15 février 2014, des unités de la MISCA, avec le soutien d’éléments de Sangaris, avaient lancé une opération de désarmement dans le quartier de Boy Rabe, situé dans le 4ème arrondissement de la ville de Bangui, afin de, disent-ils, neutraliser des éléments du groupe armé illégal dit des anti-balaka.

Cette opération aurait permis d’appréhender des dirigeants du groupe, dont les noms figurent sur une liste transmise par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Bangui au Représentant spécial de la Présidente de la Commission et chef de la MISCA, le Général Jean-Marie Michel Mokoko. Plusieurs armes de guerre, ainsi qu’une grande quantité de munitions, d’artifices et autres équipements militaires de diverse nature, avaient été saisis au cours de cette opération.

Le sieur Ngaissona qui a été arrêté le 25 févroer 2014, figure en bonne position sur cette liste. Il avait par le passé réaffirmé son rôle de «coordonnateur politique» du groupe des anti-balaka, dont les éléments continuent de terroriser des populations civiles en RCA et de commettre nombre d’actes criminels. Sa position posait  une grave menace à la paix et à la cohabitation paisible entre communautés.

Des consultations étroites avec les pays de la région pour faciliter une action coordonnée dans la la lutte contre ce groupe a finalement permis d’appréhender Ngaissona.

Pour la MISCA, l’arrestation de Ngaissona marque une nouvelle étape dans les efforts visant à isoler et à affaiblir les éléments les plus radicaux des groupes armés centrafricains et, partant, à créer des conditions propices à la poursuite du processus actuel de stabilisation de la situation sécuritaire et de promotion de la réconciliation nationale.

Voltic Togo