Le mouvement de la société civile pour la promotion de la paix au Togo « DO NO HARM » pour dire s’abstenir de faire du tort à autrui, s’est exprimé samedi 03 Mars 2018 à Lomé à travers une rencontre d’échanges. Les responsables ont exprimé leur volonté d’œuvrer pour une paix durable au Togo.
Le mouvement issu du collectif des organisations de la société civile pour une diplomatie non gouvernementale vient ainsi de lancer ses activités qui se dérouleront sur toute l’étendue du territoire togolais.
Les échanges qui ont porté sur les voies et moyens pour une citoyenneté et un climat de paix durable au dans le pays, ont vu la participation de 300 délégués venus de la capitale et de ses environs.
Le mouvement a saisi l’occasion pour exposer ses modes d’actions pour agir sur les consciences et changer les mentalités au sein de la société togolaise pour un vivre ensemble dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de développement durables (ODD) 16.
« Nous avons lancé ce concept pour apprendre à nos concitoyens à ne pas nuire à autrui dans leurs actes quotidiens », a déclaré Adom Orphée, promoteur du Mouvement.
Les actions de ce nouveau mouvement consisteront notamment à sensibiliser, former et éduquer les populations dans une approche de concertation et de mobilisation à la base sur le civisme et la citoyenneté en amenant les groupes cibles à adopter et pratiquer les principes de la citoyenneté. Le mouvement veut arriver à convaincre les autorités et l’assemblée nationale à voter une loi qui réglemente l’usage de réseaux sociaux au profit du vivre ensemble et de la paix au Togo.
Il s’agira également d’améliorer les capacités locales de mobilisation et d’évaluation de réponses aux différentes causes de l’incivisme et de la violence.
« DO NO HARM » est le principe selon lequel tout acte doit éviter de causer du tort, de faire du mal ou de nuire à la paix d’autrui. Le mouvement regroupe des ONG, des syndicats, des groupes de jeunes des mouvements d’étudiants des médias, des organisations religieuses, des organisations à base communautaire et des chefs traditionnels
La phase prochaine consistera à l’implantation des cellules de paix dans les différentes régions du pays.
