Le Togo, pays pilote en termes de marquage et d’enregistrement des armes en Afrique. Un projet pour faciliter la traçabilité des armes de petits calibres a été lancé à Lomé le 05 Juillet 2018
Ce projet a pour but de réduire le flux et la prolifération des armes illicites en circulation. Il est mis en route par le Centre régional des Nations-Unies pour le désarmement et la paix (UNREC) dont le siège est basé à Lomé, non seulement pour le marquage des armes mais aussi pour la réhabilitation des sites de stockages. « Il permettra également de former le personnel en charge de de la gestion de dépôts d’armes et munitions par des pratiques de nouvelles techniques de gestion et de tenue des stocks et munitions », a dit la Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies, Izumi Nakamitsu., en visite à Lomé.
A en croire le ministre togolais de la sécurité, Général Yark Damehane, le Togo dans sa lutte contre la prolifération des armes et le trafic illicite des armes légères et de petits calibres, a signé et ratifié certains traités. Conformément à ces traités, des mesures ont été prises, notamment le contrôle aux frontières par l’établissement des postes de surveillance et de barrage mixte composé de policiers, gendarmes et de douaniers. « Nous disposons également de système qui permet également de procéder au marquage des armes des personnes privées et cela, plus de 10 mille armes ont été marqués ; de procéder au renforcement des capacités des agents en charge de la gestion des socles des armes » a expliqué le ministre.
A en croire le ministre de la sécurité, ce projet vient moderniser l’action des forces de défense et de sécurité en matière de contrôle et surtout améliorer la lutte contre la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre au Togo.
Après le Togo, ce sera au Madagascar de poser son emprunte en matière de marquage et d’enregistrement des armes. En marge de la prolifération des armes, ce projet contribuera également à la réalisation de la vision de l’Union africaine “ faire taire les armes d’ici à 2020’’.
En marge de cette cérémonie, le nouveau bâtiment devant abriter le siège de l’UNREC a été inauguré.
‘En marge de la prolifération des armes, ce projet contribuera également à la réalisation de la vision de l’Union africaine “ faire taire les armes d’ici à 2020’’.
Les armes parlent en Afrique non pas parce qu’il y a une prolifération des armes. Mais du fait de la prolifération des ambitions, c’est à dire, l’absence du sens des mesures, le manque d’humilité et la retenue de soi, des ce qui se disent dirigeants de l’Afrique.
Alors la cause principale des hurlements d’armes en Afrique réside dans la personnalité des dirigeants. Le drame centrafricain on ne peut en rendre compte que si l’on tient compte d’une certaine culture psychologique qui n’a rien à voir avec la prolifération des armes. La sanglante crise ivoirienne ne s’explique pas par une prolifération des armes, le Sud Soudan où des millions sont collectivement assassinés par les armes n’est pas le fait de la prolifération des armes. Alors faire taire les armes en Afrique, c’est, de la part des dirigeants, faire taire les passions. C’est pourquoi, nous peuple Togolais, meurtri dans notre âme et dans notre chair, exigeons le départ de Faure Gnassingbé qui n’a de légitimité que ces armes qui ont percé le corps des milliers d’innocents Togolais. Nous exigeons le départ de Faure Gnassingbé qui, avec son père, le tyran Eyadéma Gnassingbé cumulent plus de cinquante de pouvoir. Une manière d’être qui est le principe même à la racine des hurlements d’armes en Afrique.
Salutation
Moi jsui cineaste realisateur.j ve kon parle des mes production si possible