Image utilisée à titre d'illustration

Un huis clos se déroule au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Mali suite au départ forcé du président et du premier ministre le 25 mai 2021. Ce putsch a une fois encore été perpétré par le colonel Assimi Goita, chef du coup d’Etat d’août 2020.

A New York, la nouvelle de la démission forcée a été accueillie avec inquiétude par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui a déclaré que son représentant spécial dans la région travaillait en étroite collaboration avec la communauté économique régionale CEDEAO, l’Union africaine et d’autres, qui soutiennent la transition.

Lors d’un briefing aux journalistes mercredi, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que la MINUSMA continue de travailler en étroite collaboration avec la délégation de la CEDEAO, qui se trouve actuellement à Bamako, la capitale du Mali.

M. Dujarric a déclaré qu’il était «crucial que cette crise soit résolue de toute urgence car elle constitue un défi supplémentaire qui affecterait négativement la mise en œuvre de l’Accord de paix».

La réunion d’urgence du Conseil de sécurité a commencé à 19 heures GMT et a été demandée par la France, le Niger, la Tunisie, le Kenya et Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Voltic Togo