Des femmes sud-soudanaises à Yei au Soudan du Sud en janvier 2018 / Photo ONU/Eric Kanalstein

Dr Atar, c’est le nom de ce sud soudanais qui décroche cette année, la distinction Nansen pour les réfugiés décernée par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Elle honore des services extraordinaires rendus aux personnes déracinées.

Dr Atar, selon les officiels du HCR,  c’est 20 années d’engagement exceptionnel et de ses efforts inlassables à apporter des soins médicaux aux personnes contraintes de fuir le conflit notamment, plus de 200.000 personnes, dont environ 144.000 réfugiés originaires de l’État du Nil Bleu au Soudan,

« L’unique appareil de radiographie de l’hôpital ne fonctionne pas et le bloc opératoire est éclairé par un unique plafonnier. L’électricité est générée par des groupes électrogènes qui tombent souvent en panne. Comme l’hôpital de Maban est l’unique hôpital de l’État du Haut-Nil, il est régulièrement surchargé par le nombre de patients et les services débordent hors de ses murs », témoigne le personnel onusien en reconnaissance de l’effort que fournit Dr Atar.

« Nous traitons tout le monde ici, sans nous soucier de qui ils sont ; les réfugiés, les déplacés internes, les membres des communautés hôtes », a expliqué le Dr Atar dans un communiqué du HCR. « Ce qui me rend heureux, c’est de me rendre compte que mon travail a épargné de la souffrance ou sauvé la vie de quelqu’un. »

Le Soudan du Sud abrite près de 300 000 réfugiés dont 92 % de Soudanais originaires des régions soudanaises du Sud-Kordofan et du Nil Bleu, à proximité de la frontière avec le Soudan du Sud.

Voltic Togo